Le futur mari
Il était arrivé que mon futur mari, depuis son retour le 12 décembre de son Maroc natal, me réveillât, alors que je m’endormais, par quelque parole prononcée.
Je lui avais fait alors des reproches sur cette attitude, que je lui demandai de proscrire.
Ce soir-là, alors que je venais de passer la barrière des songes, mon fondu au noir fut interrompu par la voix de mon futur mari, veloutée et fraîche, comme ses fesses, qu'il poussait vers moi en s'installant dans notre lit, me demandant si j'avais pensé à donner à manger au chat.
Je crois bien que je lui répondis par l'affirmative, non sans avoir émis un son exprimant tel une sirène mon ravissement à pouvoir flatter les futures fesses conjugales, si douces et si fermes, appelant la tendresse et le désir de nos étreintes.