Deux rêves bis

Il fait un temps absolument lumineux, chaud et agréable. C'est la fin de l'après-midi. Je marche dans la campagne et j'arrive aux abords d'une maison accueillante dans laquelle une femme m'invite à entrer. Elle tient un carnet comme mon carnet d'adresses en lambeaux. "She flashes it", comme on dirait en anglais. Je l'aperçois furtivement. Comme chez tata Lisou, la dernière fois que je lui ai rendu visite, et que j'ai vu son répertoire téléphonique dans lequel j'ai aperçu en un éclair: "Germaine", du nom de la cousine de ma mère qui a donné la vie à un fils de son propre père. Et qui est morte à présent. Mais son nom et son numéro subsistent dans ce carnet.

Dehors, un grand serpent placide à 4 pattes et un chat se lovent l'un contre l'autre. Le chat ressemble à un ocelot et le serpent à un orvet. Sauf que l'orvet est un lézard sans pattes (j'en ai croisé un en rando il y a quelques semaines) alors que dans mon rêve, c'est un serpent à pattes. Le chat mord très fermement, sans faire mal. Les deux pourraient faire mal et tuer mais les deux sont calmes et bienveillants.

Chez H., mon amant, hier, les pieds de sa table bistro m'ont fait penser au serpent du rêve. Un serpent gentil avec la même tête que le gland de H. que je caresse doucement de la pulpe des doigts, parce qu'il est doux, et la hampe encore plus. J'aime toucher la peau fine qui recouvre le réseau de veines tièdes.